Nathgertsch Sep-13-2005, 13:56 GMT
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Unknown
 | MarieNo m´a gentiement envoyé ce matin un article en Italien sur Paul (intéressée bien sûr la p´tite dame : elle voulait la traduction ! ;-)) et pour me faire pardonner d´avoir fait écraser Paul par Louise sur ma cassette VHS (quand Louise attaque, Paul trépasse... ;-)), je vous donne à tous le texte original et sa traduction. Soyez indulgents tout de même : mon Italien est au ras des paquerettes !
PAUL SIMON A SPOLETO. L?INCONTRO CON SOL AL RISTORANTE IL PANCIOLLE. ECCO COM?E? ANDATA LA MAGICA SERATA
Mercoledì, 2 Giugno 2004 ore 9:00
Certe incontri possono avvenire solo nella magica Spoleto. Come quello di ieri sera con il mitico Paul Simon, sì proprio lui, l?autore di Mrs Robinson, della struggente The Sound of Silence, della magica Graceland, tanto per citare alcuni dei suoi brani più famosi. Un incontro casuale avvenuto in quello che ormai è diventato il locale delle celebrità, il ristorante Il Panciolle che solo nelle ultime tre settimane ha ospitato Francesco Moser, Daniele Tedeschi (batterista di Vasco), Iarno Trulli e, l´altra sera, Paul Simon. A dispetto dei 63 anni (è nato il 13 ottobre del 1941 a Newark nel NewJersey) non è cambiato affatto e a nulla serve l?abbigliamento del ?classico? turista a stelle e strisce (berretto, giubbettino e polo). Possibile? Paul Simon?, ci domandiamo con Poldo, dimenticando, puntualmente, come capita in simili occasioni, di essere a Spoleto; dove tutto può accadere. Simon entra alle 20,50 accompagnato dalla sua affascinante compagna. Siede al tavolo vicino al nostro e si affida ai consigli del titolare, Sandro Argilli. I due ordinano così zuppa di farro (lui) e penne alla bufala (lei), salsiccia (lui) e filetto di manzo (lei) con verdure cotte. Infine il dolce; un budino di crema bruciata per il re di Central Park e una delizia calda al cioccolato per la signora. Il tutto condito con del sagrantino, riserva 2001 (Antonelli). Proviamo ad ?agganciarlo?. E? incredibile pensare a come la fantasia di questo genio, il suo estro, abbiano catturato intere generazioni, calamitato platee di centinaia di migliaia di persone (il 19 settembre 1981 erano in 500.000 al Central Park, il 15 agosto di dieci anni più tardi addirittura 750.000). Lui così minuto, capace di tener testa a folle oceaniche. Simon si concede così alla curiosità dei pochissimi presenti, alla ammirazione di chi, sulle sue note e con le sue canzoni, ha condiviso l?adolescenza, la giovinezza, le battaglie pacifiste o, come per i più giovani, soltanto la bellezza dei suoi testi. Scherza e parla volentieri. ?Sono in vacanza per visitare proprio l?Umbria. Ieri è stata la volta di Assisi e Spello oggi della vostra città. Spoleto è veramente stupenda?. Si tratterrà ancora? ?No, domani mattina (ieri, n.d.r.) ripartiremo per New York?. Inutile chiedere se e quando tornerà in sala di incisione con Art Garfunkel, l?uomo con il quale ha condiviso gioie e litigi, con il quale si è riappacificato e allontanato più volte. Nel 2001, durante l?incoronazione nella Rock & Roll Hall of Fame, aveva dichiarato ?di voler far pace con lui prima di morire?. Ma appena il pubblico era esploso in applauso, si era affrettato ad aggiungere ?per il momento non c?è nessuna fretta?. Infine l?autografo per i lettori di Spoletonline e le foto. ?Ne posso fare una con lei, come ricordo di questo soggorno a Spoleto?? ci chiede, indicando la signora. Scambio di inidirizzi. La foto è già in stampa e domani partirà. Goodbye Simon, goodbye mister Robinson.
(Carlo Ceraso)
Paul Simon à SPOLETE. La rencontre avec le journal SOL au restaurant Il Panciolle. Voici comment s?est déroulée la soirée magique.
Mercredi 2 juin 2004 à 9:00 h.
De telles rencontres ne peuvent avoir lieu que dans la ville magique de Spolète. Ainsi, hier, j?étais avec le mythique Paul Simon, oui, lui vraiment, l?auteur de Mrs Robinson, du poignant The Sound Of Silence, du magique Graceland, pour ne citer que quelques unes des ses ?uvres les plus connues. Une rencontre fortuite qui a eu lieu dans un endroit qui est devenu à présent le restaurant des célébrités, Il Panciolle, qui en seulement 3 semaines a accueilli Francesco Moser, Daniele Tedeschi (le batteur de Vasco), Iarno Trulli et, l?autre soir, Paul Simon. Malgré ses 63 ans (il est né le 13 octobre 1941 à Newark, NJ), il n?a pas changé tant que çà et la tenue du touriste « classique » (casquette, blouson et polo) n?y est pour rien. Est-ce possible ? Paul Simon ? Nous demandons-nous avec Poldo, oubliant précisément, comme il arrive en de telles occasions, que nous étions à Spolète, où tout peut arriver. Simon entre à 20h50, accompagné de sa fascinante compagne. Ils s?assoient à la table voisine de la nôtre et s?en remettent aux conseils du propriétaire, Sandro Argilli. Tous les deux commandent des plats tels qu?une soupe de « farro » ( ?) (lui) et des penne au fromage (elle), de la saucisse (lui) et un filet de b?uf (elle) avec des légumes verts. Pour finir, le dessert ; une crème renversée pour le roi de Central Park et une délicieuse « calda » ( ?) au chocolat pour madame. Le tout accompagné de Sagrantino, réserve 2001 (Antonelli). Nous essayons de l? « accrocher ». C?est incroyable de penser à la façon dont l?imagination de ce génie, son inspiration, ont été capturés par des générations, ont attiré des publics de centaines de milliers de personnes (le 1er septembre 1981, ils étaient 500 000 à Central Park, le 15 août 10 ans plus tard carrément 750 000). Lui si petit, capable de tenir tête à de telles marées. Simon se donne ainsi à la curiosité de très peu de gens, à l?admiration de ceux qui, sous ses notes et avec ses chansons, a réuni l?adolescence, la jeunesse, les batailles pacifiques ou, comme pour les plus jeunes, uniquement la beauté des ses textes. Il blague et parle volontiers. « Je suis en vacances pour visiter précisément l?Ombrie. Hier, j?ai fait le tour d?Assise et de Spello ; aujourd?hui de votre ville. Spolète est vraiment magnifique. » Vous allez encore vous régaler ? « Non, demain matin (hier, NDLR) nous repartons pour NY ». Inutile de demander quand il retournera en studio avec Art Garfunkel, l?homme avec lequel il a partagé des joies et des disputes, avec lequel il a renoué et dont il s?est plus tard éloigné. En 2001, durant la nomination au R&R Hall of Fame, il avait déclaré « vouloir faire la paix avec lui avant de mourir ». Mais à peine le public l?avait-il acclamé qu?il s?était dépêché d?ajouter « pour le moment, je ne suis pas pressé ». Pour finir, l?autographe pour les lecteurs du Spoletonline et les photos. Il nous demande, en montrant la femme « vous pouvez en faire une avec elle, comme souvenir de ce séjour à Spolète ? » Echange d?adresses. La photo est déjà tirée et elle partira demain. Goodbye Simon, Goodbye Mister Robinson.
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